« Enfin, ces humains restent à la maison comme ils devraient le faire tout le temps. »
Ah, les chats, ces observateurs silencieux et parfois un peu moqueurs. Pendant le confinement, c’était comme si le monde s’était arrêté, mais pas pour eux. Ils avaient toujours cette idée en tête, mais maintenant c’était officiel : « Enfin, ces humains restent à la maison comme ils devraient le faire tout le temps. » C’était un moment idéal pour réclamer des câlins, profiter des coussins non partagés et revendiquer une place sur le canapé. Leur journée, d’habitude ponctuée de siestes solitaires et de moments d’observation, s’est transformée en une série de petites victoires. Chaque fois qu’un humain se levait pour aller à la cuisine, un chat était là, comme une ombre, prêt à superviser de près les activités domestiques.
Certains semblaient même apprécier la lenteur du temps, se prélassant sur les fenêtres avec une satisfaction non dissimulée. Mais pour d’autres, la nouveauté de la situation apportait un peu d’anxiété. Les bruits, les allées et venues incessantes… Tout ce chamboulement pouvait être un peu trop. Mais au fond, les chats avaient le dernier mot : ils avaient enfin capté toute l’attention qu’ils méritaient, et ça, ils ne l’auraient échangé pour rien au monde.