En 1817, l’économiste Ricardo milite pour que l’État puisse aussi créé la monnaie par le crédit, et non plus uniquement les banques (1). En 1865, le Président Lincoln écrit que la démocratie doit acquérir ce pouvoir monétaire, afin de s’émanciper des puissances de l’argent (2). Au final, Les banques et l’État se sont disputé ce privilège entre 1944 (Bretton Woods) et 1980 (financiarisation) : les fameuses « Trentes Glorieuses ». P.S. : Faut-il annuler la « dette covid » ? Comptablement, c’est comme si la France se devait de l’argent à elle-même (l’État français est endetté auprès de la B.C.E., or derrière la B.C.E. se trouve entre autres l’État français). Cela dit, n’est-ce pas dangereux, car les marchés ne voudront plus prêter à un État qui annule ses dettes, non ? Sauf que si l’État se ressaisit du pouvoir monétaire, alors il n’a plus à emprunter à qui que ce soit.
Jour : 2 juin 2022
Médias, aux ordres du pognon ?
Avec l’avènement d’internet s’est popularisé l’adage « si c’est gratuit, c’est que vous êtes le produit. ». En 2004, le président-directeur général du groupe TF1 de l’époque (Patrick Le Lay) déclarait pour sa part que le rôle de sa chaîne était de « vendre du temps de cerveau humain disponible ». Tant que pouvoir médiatique et pouvoir économique ne seront pas séparés (1), « la révolution ne sera pas télévisée ».